Le langage est pauvre

Publié le par moony

La réflexion d’hier, à propos de « qui aime-t-on le plus ? », me donne de la matière pour le texte d’aujourd’hui. Je me rends compte que des fois, les choses sont tellement évidentes, qu’on ne prend pas la peine de les apprécier, ou de nous exprimer dessus. J’aime maman, mais c’est évident, donc, je ne le dis pas assez, et c’est dommage. Aujourd’hui mon texte est un hommage à ma mère, à la maman que je suis (pourquoi pas ?!) et à toutes les mamans du monde, je vous aime !

 

Je t’aime…

Dieu a créé le paradis, pour le mettre à tes pieds

Parce qu’en ton cœur,

Tu portes l’univers et toute son immensité

Avec un sourire, et par un geste,

Tu éclaires les jours d’obscurité,

De toutes les saisons,

Tu as choisi celle de la générosité,

Lorsque je suis sous tes yeux aimants,

Les mots de reconnaissance se bousculent dans mon cœur

Et dans ma gorge ils se serrent,

Puis s’évanouissent avant la déclaration…

Les mots sont bien petits,

Le langage est bien pauvre,

Il ne peut inclure toute ma dévotion…

Je t’aime, maman,

Merci,

D’avoir pansé mes plaies,

Quand, triste, je me suis accroché à toi,

D’avoir essuyé mes larmes,

Quand, éplorée, je me suis jeté dans tes bras,

Quand, heureuse, j’ai couru vers toi,

Tu as arrosé ma joie,

Tu l’as mise à l’ombre,

Pour qu’elle grandit, pousse, fleurit,

Et porte ses fruits pour moi.

Les mots sont bien petits,

Le langage est bien pauvre,

Tu es un poème d’amour,

Que les anges psalmodient chaque aurore…

Que pourrai-je dire encore ?

Tu es un cœur ouvert à mes folies, mes chagrins, et déboires.

Que pourrai-je dire en plus ?

Avec une simple caresse de tes doigts,

Tu recouds les fêlures de l’âme et restaures les débris de rêves,

Juste comme les prophètes avec leurs miracles et leur foi.

Les mots sont bien petits,

Le langage est bien pauvre,

Que dois-je dire, mère ?

Tous les paradis,

Sont docilement étalés,

Sous tes pieds, comme un tapis.

 

 

 

 

Publié dans de mémoire

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Oui, crions à nos maman qu' on les aimes. Malgré tout, av avançant dans la vie, on se rencontre qu' il n' y a qu' une seule famille, amis compris. Les liens du sang ne valent pas les liens du coeurs et de l' âme.
Répondre
M
Oui, malgré tout, parce que ce n'est pas à nous de juger! même quand il y'a une colère, on peut toujours l'adoucir avec la compassion.
M
Mais au contraire, c'est bien le moment de le dire. il y'a des êtres comme ça, égoïstes, qui ne sont pas humains au départ. c'est vraiment très lâche, très petit, et très bas, d'utiliser les enfants dans des histoires d'adultes. je comprends qu'une femme ( ou un homme) se sente blessée, mais ce n'est pas une raison pour faire payer les enfants! de tout coeur avec toi, bises.
Répondre
E
Le texte est magnifique, c'est un bel hommage aux mamans... <br /> <br /> <br /> mais je vais émettre un bémol (issu de mon expérience personnelle), ce n'est pas le lieu pour en parler, mais j'ai toujours le coeur serré en pensant aux loulous de mon Chéri, embrigadés involontaires par leur mère dans sa croisade contre leur père...
Répondre
K
les mamans sont les boucliers et les tremplins vers la vie.<br /> très beau texte... bon dimanche
Répondre
M
tout ça et un peu plus. merci.
B
elles le méritent..<br /> tilk
Répondre
M
largement, Tilk! c'est dans leurs ventres que germe l'humanité.