de memoire

La philosophie des saisons 4 L’automne L’arbre est à plaindre, Il tremble quand le vent hurle de trop. L’arbre est à plaindre, La vieillesse arrive au galop, Octobre, sournoisement, rampe vers lui, Brise ses branches, Et éparpille ses feuilles blêmes,...

La philosophie des saisons 3 L’hiver Saison mélancolique, par excellence. Saison de chagrin, en toute assurance. Le soleil, est un mystérieux témoin, Tapi dans les nuages. Timide, il craint d’être une offense, A cause de son éclat joyeux, Pour quelque...

La philosophie des saisons 2 Printemps Quel indélicat ! Ignorant maladroitement les cœurs en tourment. Tout Adieu, devient plus insupportable, Toute peine se multiplie une fois et deux, Et devient simplement insoutenable. Comme si l’univers, dans son...

La philosophie des saisons 1 L’été J’ai lu dans le livre des saisons : Il n’y’ a pas plus sot que le soleil, Inutilement et pitoyablement accroché au ciel, Racontant sa solitude bête et niaise, Et en plus d’être absurde, ses intentions sont mauvaises,...

Lettre à mon père Départ : Depuis que ton ombre est partie avec l’étoile du matin, Dans cet été brûlant et cruel, Les jours n’ont plus de lendemains, Les étés n’ont plus de soleils, Tous les jours, tous, Sont devenus une longue litanie plaintive et lourde…...

J’ai oublié, Dans le vide de tous ces présents, Au milieu de ces bruits stridents, Comment regarder mon âme dans le blanc d’une page, Et comment saisir les tourments d’idées : Les rêves et les angoisses inséminent l’idée, Elle gonfle encore et encore,...

L’univers s’est brusquement éteint, Lorsque j’ai regardé tes yeux sans tain, Et que je n’y ai pas vu défiler mon reflet, J’y ai vu, La pile de dossiers à entamer demain, J’y ai vu, La fatigue d’une semaine d’embouteillage et de labeur, J’y ai vu, Ton...

Il y’a une semaine C’est le même lit, Depuis que mon univers, tu as investi, Et j’ai l’impression que c’en est un autre… Est-il plus large, Ou est-ce l’espace de l’amour, qui a rétréci ? Et ta main ? Pourquoi n’emprisonne-t-elle plus la mienne ? Ton torse,...

Seul toi Seul toi, Sais comment m’arracher aux mondes de l’ennui et de la flemme, Comment me traîner avec toi, Vers les jungles de la passion, qui respirent feux et flammes. Seul toi, Possèdes les coffres d’un univers d’émerveillement et de magie, Tu...

Nos larmes ont tari, Nos chagrins sont fanés, Nos joies sont asséchées, Et nos cœurs sont endurcis. Nous sommes devenus un stupide troupeau de moutons, Broutant docilement dans les champs, Sur nos têtes planent, Les yeux des chiens, Et le bâton de berger...